Le Premier ministre, Monsieur Nour-Eddine BEDOUI a présidé une réunion du Conseil interministériel consacrée à l’examen de la situation des villes nouvelles et pôles urbains, en présence des ministres de l’Intérieur, de l’Habitat, de l’Energie, des Ressources en Eau, de l’Environnement et des Energies renouvelables, du Secrétaire général du ministère des Travaux publics et des Transports, du chef de cabinet du ministre des Finances, des walis d’Alger et de Blida, du Directeur général des Domaines ainsi que du Directeur général de Sonelgaz et des responsables des organismes directeurs des villes nouvelles.

Au cours de cette réunion, les résultats des travaux des sous-comités que le Premier ministre avait ordonné de mettre sur pied lors de la précédente réunion ministérielle consacrée à ce dossier, le 21 juillet 2019, ont été exposés.

Ces sous-comités ont examiné les différents obstacles et besoins de nature financière, immobilière, juridique et technique, ainsi que l'organisation et la gestion de ces nouvelles villes et pôles urbains et ce, dans le cadre de la concrétisation de la volonté du Gouvernement de les réhabiliter et d'en faire des villes modèles offrant aux citoyens les meilleures conditions de vie et de bien-être.

Dans ce contexte, les résultats préliminaires de l’étude prospective sur le sort des villes nouvelles et des pôles urbains ont été présentés, ainsi que les progrès de l’installation des circonscriptions administratives et de leur encadrement administratif et technique après la nomination, en septembre, de leurs walis délégués.

A cet égard, le Premier ministre a, dans son intervention, souligné que la réalisation de ces villes et pôles urbains ne devrait pas s'écarter des objectifs principaux et qu’il ne faudrait pas se contenter seulement de la réalisation de programmes de logement, chaque opération devant être intégrée ; les fonds y afférents seront mobilisés dans l’ensemble, notamment pour les volets aménagement, raccordement aux réseaux divers et réalisation des équipements nécessaires, le transport urbain qui devra être assuré de même que les espaces verts nécessaires pour que ces villes passent au rang des villes durables. Tout cela avec la participation des opérateurs économiques qui doivent être impliqués dans les processus de réalisation, notamment la libéralisation du marché immobilier.

Dans ce contexte, le Premier ministre a décidé de prendre en charge toutes les préoccupations exprimées et d’approuver les propositions présentées, afin de les concrétiser sur la base d’une vision futuriste, conformément aux normes applicables dans les nouvelles villes et, en particulier, dans les domaines de la gouvernance et de l’utilisation des technologies modernes et des solutions intelligentes, ainsi que des énergies renouvelables qui constituent le nouveau visage de l’Algérie en matière de bien-être de nos citoyens et d'attractivité de nos régions.

A cet effet, il a été décidé ce qui suit :

La levée de toutes les restrictions imposées à toutes les opérations d'urgence, en particulier la réalisation des réseaux routiers et le raccordement aux réseaux gaz, électricité, eau, assainissement et aménagement au niveau des villes et des pôles urbains qui connaissent un rythme avancé dans la réalisation des logements, afin de les distribuer très prochainement, notamment au niveau de Sidi Abdallah dans la capitale, Bouinan à Blida, Drâa Errich à Annaba, Ain Nahas à Constantine et Ahmed Zabana à Oran.
Instaurer un conseil technique intersectoriel supervisé par le ministère de l'Intérieur par l'intermédiaire de la Direction générale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire, du Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement et de l'Agence nationale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire, afin de fournir un appui dans le domaine de la gestion et de la gouvernance des institutions qui gèrent les nouvelles villes et les pôles urbains.
Installer une guichet unique au niveau des organes qui gèrent les villes nouvelles et les pôles urbains en incluant les services des Domaines, le cadastre, l’urbanisme et la conservation foncière afin de compléter les procédures de préparation de tous les contrats et transactions foncières
Approfondir l’étude prospective sur les villes nouvelles et les pôles urbains confiée au Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement et à l'Agence nationale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire à travers une approche participative et selon une vision scientifique basée sur la réalité au profit des habitants de ces villes, notamment Sidi Abdallah, Ali Mendjeli, El Menéa et autres, ainsi que le rôle important quant à la détermination des priorités en associant le monde universitaire, en particulier les étudiants et les chercheurs dans sa concrétisation.
Le modèle de réalisation des nouvelles villes et des pôles urbains doit être en adéquation avec les priorités de développement définies par le Gouvernement, en particulier l'utilisation des énergies renouvelables. Aussi, il a été décidé de faire de la nouvelle ville d’El Menéa une ville intelligente et durable fonctionnant entièrement avec les énergies renouvelables en y associant le Commissariat aux Energies renouvelables et de l'efficacité énergétique qui a été installé ainsi que son Commissaire national.
Charger le PDG de Sonelgaz d’adapter le plan de développement de la société à la stratégie nationale pour l’utilisation des énergies renouvelables qu’on a décidé d’appliquer exclusivement dans toutes les nouvelles opérations de réalisation de projets et d’équipements publics au niveau du Sud et des Hauts-Plateaux et ce, au vu de ce que recèle notre pays comme potentialités considérables dans ce domaine, et la recherche de partenariats avec des entreprises nationales et étrangères expérimentées afin d'exploiter cette ressource renouvelable au service du développement durable et de faire de notre pays un chef de file en matière d’économie verte.
Restituer le caractère technologique de la nouvelle ville de Sidi Abdallah et œuvrer pour la concrétisation du reste des projets en fonction de cet objectif à même d’en faire un parc technologique au service du développement et un incubateur pour les projets innovants.
Compte tenu de sa nature particulière, un Conseil interministériel sera consacré à l'examen du projet de nouvelle ville de Hassi Messaoud.

 

Le Premier ministre, Monsieur Nour-Eddine BEDOUI a présidé une réunion du Conseil interministériel consacrée à l’examen de la situation des villes nouvelles et pôles urbains, en présence des ministres de l’Intérieur, de l’Habitat, de l’Energie, des Ressources en Eau, de l’Environnement et des Energies renouvelables, du Secrétaire général du ministère des Travaux publics et des Transports, du chef de cabinet du ministre des Finances, des walis d’Alger et de Blida, du Directeur général des Domaines ainsi que du Directeur général de Sonelgaz et des responsables des organismes directeurs des villes nouvelles.

Au cours de cette réunion, les résultats des travaux des sous-comités que le Premier ministre avait ordonné de mettre sur pied lors de la précédente réunion ministérielle consacrée à ce dossier, le 21 juillet 2019, ont été exposés.

Ces sous-comités ont examiné les différents obstacles et besoins de nature financière, immobilière, juridique et technique, ainsi que l'organisation et la gestion de ces nouvelles villes et pôles urbains et ce, dans le cadre de la concrétisation de la volonté du Gouvernement de les réhabiliter et d'en faire des villes modèles offrant aux citoyens les meilleures conditions de vie et de bien-être.

Dans ce contexte, les résultats préliminaires de l’étude prospective sur le sort des villes nouvelles et des pôles urbains ont été présentés, ainsi que les progrès de l’installation des circonscriptions administratives et de leur encadrement administratif et technique après la nomination, en septembre, de leurs walis délégués.

A cet égard, le Premier ministre a, dans son intervention, souligné que la réalisation de ces villes et pôles urbains ne devrait pas s'écarter des objectifs principaux et qu’il ne faudrait pas se contenter seulement de la réalisation de programmes de logement, chaque opération devant être intégrée ; les fonds y afférents seront mobilisés dans l’ensemble, notamment pour les volets aménagement, raccordement aux réseaux divers et réalisation des équipements nécessaires, le transport urbain qui devra être assuré de même que les espaces verts nécessaires pour que ces villes passent au rang des villes durables. Tout cela avec la participation des opérateurs économiques qui doivent être impliqués dans les processus de réalisation, notamment la libéralisation du marché immobilier.

Dans ce contexte, le Premier ministre a décidé de prendre en charge toutes les préoccupations exprimées et d’approuver les propositions présentées, afin de les concrétiser sur la base d’une vision futuriste, conformément aux normes applicables dans les nouvelles villes et, en particulier, dans les domaines de la gouvernance et de l’utilisation des technologies modernes et des solutions intelligentes, ainsi que des énergies renouvelables qui constituent le nouveau visage de l’Algérie en matière de bien-être de nos citoyens et d'attractivité de nos régions.

A cet effet, il a été décidé ce qui suit :

La levée de toutes les restrictions imposées à toutes les opérations d'urgence, en particulier la réalisation des réseaux routiers et le raccordement aux réseaux gaz, électricité, eau, assainissement et aménagement au niveau des villes et des pôles urbains qui connaissent un rythme avancé dans la réalisation des logements, afin de les distribuer très prochainement, notamment au niveau de Sidi Abdallah dans la capitale, Bouinan à Blida, Drâa Errich à Annaba, Ain Nahas à Constantine et Ahmed Zabana à Oran.
Instaurer un conseil technique intersectoriel supervisé par le ministère de l'Intérieur par l'intermédiaire de la Direction générale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire, du Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement et de l'Agence nationale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire, afin de fournir un appui dans le domaine de la gestion et de la gouvernance des institutions qui gèrent les nouvelles villes et les pôles urbains.
Installer une guichet unique au niveau des organes qui gèrent les villes nouvelles et les pôles urbains en incluant les services des Domaines, le cadastre, l’urbanisme et la conservation foncière afin de compléter les procédures de préparation de tous les contrats et transactions foncières
Approfondir l’étude prospective sur les villes nouvelles et les pôles urbains confiée au Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement et à l'Agence nationale de l’Aménagement et de l'Attractivité du Territoire à travers une approche participative et selon une vision scientifique basée sur la réalité au profit des habitants de ces villes, notamment Sidi Abdallah, Ali Mendjeli, El Menéa et autres, ainsi que le rôle important quant à la détermination des priorités en associant le monde universitaire, en particulier les étudiants et les chercheurs dans sa concrétisation.
Le modèle de réalisation des nouvelles villes et des pôles urbains doit être en adéquation avec les priorités de développement définies par le Gouvernement, en particulier l'utilisation des énergies renouvelables. Aussi, il a été décidé de faire de la nouvelle ville d’El Menéa une ville intelligente et durable fonctionnant entièrement avec les énergies renouvelables en y associant le Commissariat aux Energies renouvelables et de l'efficacité énergétique qui a été installé ainsi que son Commissaire national.
Charger le PDG de Sonelgaz d’adapter le plan de développement de la société à la stratégie nationale pour l’utilisation des énergies renouvelables qu’on a décidé d’appliquer exclusivement dans toutes les nouvelles opérations de réalisation de projets et d’équipements publics au niveau du Sud et des Hauts-Plateaux et ce, au vu de ce que recèle notre pays comme potentialités considérables dans ce domaine, et la recherche de partenariats avec des entreprises nationales et étrangères expérimentées afin d'exploiter cette ressource renouvelable au service du développement durable et de faire de notre pays un chef de file en matière d’économie verte.
Restituer le caractère technologique de la nouvelle ville de Sidi Abdallah et œuvrer pour la concrétisation du reste des projets en fonction de cet objectif à même d’en faire un parc technologique au service du développement et un incubateur pour les projets innovants.
Compte tenu de sa nature particulière, un Conseil interministériel sera consacré à l'examen du projet de nouvelle ville de Hassi Messaoud.

 

Le Gouvernement, a tenu mercredi 20 novembre 2019, une réunion présidée par le Premier ministre, M. Nour-Eddine BEDOUI, lors de laquelle il a procédé à l'examen et au débat de projets de décrets exécutifs et des communications concernant les secteurs de la Poste et du Numérique, de l'Agriculture, de l'Habitat, de l'Emploi, des Travaux publics et des Ressources en eau. Le Gouvernement a également entendu et débattu du Plan de développement de l'Entreprise Algérie Poste...........................  

http://www.premier-ministre.gov.dz/fr/premier-ministre/activites/com-20-11-2019-fr.html?fbclid=IwAR2cQqx__xV0x4LCyVGeil2s7xc3gOOulEZmQksSPE8SgWqaQlj4dQpyFJk

 

 

 

PARIS - Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi, a présenté, mardi à Paris, la politique culturelle de l'Algérie, soulignant l’importance accordée par les pouvoirs publics à ce domaine.

Dans le cadre d’une interaction entre les ministres de la Culture et afin de consolider les échanges et la coopération, M. Rabehi a assisté en qualité de représentant de l’Algérie au Forum des ministres de la Culture des pays membres de l’Unesco qui se tient tous les deux ans.

Il a fait valoir, à cette occasion, l’importance accordée par les pouvoirs publics à la culture.

Dans son intervention autour d’un panel auquel ont participé plusieurs ministres, M. Rabehi a fait remarquer que la Constitution algérienne "consacre le principe du droit à la culture en conformité avec les fondements de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme", soulignant qu'en Algérie, "l’ensemble des citoyens ont accès à ce droit en considération des principes de l’égalité des chances et de la reconnaissance de la diversité culturelle comme source de richesses et facteur contribuant à la cohésion sociale et au progrès".
Le droit à la culture, a-t-il ajouté, "favorise le dialogue et crée des passerelles entre les différentes composantes identitaires et les diverses expressions culturelles".

La politique culturelle de l'Etat algérien, a-t-il relevé, "se nourrit des principes et se traduit par la liberté d’expression, d'innovation de création et d’association, la consécration de la langue amazigh, langue nationale et officielle au même titre que la langue arabe et l’institutionnalisation de plus de 170 festivals locaux, nationaux et internationaux, couvrant la diversité et les différentes expressions culturelles".

Il a rappelé, à ce propos, que l'Etat "accorde des soutiens financiers aux associations à vocation culturelle".

Il a été procédé également à "l’enregistrement du patrimoine de musique lyrique et des traditions populaires, tout comme à l’édition et la réédition des livres portant sur le patrimoine culturel", a-t-il mentionné, ajoutant que "des moyens financiers ont été alloués par l’Etat à la restauration des sites historiques et ceux présentant une valeur culturelle, ainsi que l'inscription de sept (7) formes d’expressionculturelle sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité".
Rabehi a aussi rappelé qu'à l’initiative de l’Algérie, la journée du 16 mai a été proclamée journée mondiale du "vivre ensemble en paix" et que l'Algérie a participé et a accueilli à son tour plusieurs manifestations culturelles, ce qui s’avère, a-t-il dit, "être des opportunités idoines pour la consolidation des relations amicales et pour l’établissement d’un partenariat bénéfique".

L’Algérie a organisé de grandes manifestations d’importances régionales et internationales, a-t-il fait savoir, citant notamment "Tlemcen, Capitale de la culture islamique", "Constantine Capitale de la culture arabe", ainsi que les festivals panafricains et autres.
Il a ajouté que l’Algérie, qui est membre d’organisations culturelles internationales, à l’instar de l’Unesco, "remercie les Etats amis ayant apporté leur savoir et leur expertise au profit des projets culturels structurants en Algérie".

L’Algérie "a contribué grandement à la formation des ressources humaines de plusieurs pays dans les différentes disciplines culturelles", a-t-il conclu.

La sauvegarde du patrimoine culturel maghrébin renforce la sécurité nationale de ses peuples

CHINGUETTI (MAURITANIE) - La sauvegarde du patrimoine culturel, matériel et immatériel, du Maghreb arabe est à même de consolider l'immunité de ses peuples, raffermir leur cohésion sociale et renforcer leur sécurité nationale, a affirmé, en Mauritanie, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, et ministre par intérim de la Culture, Hassane Rabehi.

Dans une allocution à l'ouverture de la 9e édition du Festival des Villes anciennes de Chinguetti (Mauritanie), dont l'Algérie est l'invité d'honneur, M. Rabehi a exprimé sa conviction que l'avenir des peuples de la région "est tributaire de la préservation de notre identité et de nos constantes puisées dans notre culture, patrimoine et mémoire".

A ce propos, le ministre a mis en avant le patrimoine "séculaire, pluriel et diversifié" de l'Algérie et des pays du Maghreb arabe, qui se partagent, "une histoire millénaire" qui leur a permis de contribuer à la fondation et l'édification des civilisations méditerranéennes, islamiques et africaines, a-t-il dit.

M. Rabehi a évoqué, dans ce sens, le riche patrimoine architectural des pays de la région "l'instar des Ksour et des Casbahs classés, que nous nous attelons à valoriser dans le cadre du développement durable".

La protection et le sauvegarde de ce patrimoine architectural pour sa transmission aux générations futures ont impliqué leur classement en secteurs sauvegardés conformément aux recommandations de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Un encadrement juridique à la faveur duquel ces villes antiques sont soumises aux règles de préservation du patrimoine culturel afin de garantir "la protection globale de leur tissu urbain et de ses espaces tels les bâtisses, les sites, les ruelles et les Souk".

Il a rappelé, dans ce sens, la création, à ce jour, de 22 secteurs sauvegardés alliant patrimoine culturel matériel et immatériel, car se sont des villes archéologiques peuplées, "perpétuant le patrimoine matériel par leurs murs, murailles et ruelles et le patrimoine immatériel par les traditions, les us et les coutumes, qui font leur particularité et sous tendent leur identité singulière".

Pour M. Rabehi, "la réhabilitation des villes anciennes et leur exploitation dans le cadre du développement socioéconomique est "un choix optimal pour nos pays qui aspirent au développement durable", ajoutant que l'investissement dans le patrimoine culturel est un axe important auquel il convient de réfléchir.

"Combien même les facteurs du temps impactent-ils les villes anciennes, leur âme continuera à vivre tant que leur culture et leur patrimoine continuent à battre dans le coeur de leurs habitants", a-t-il poursuivi, précisant que "leur réhabilitation ne peut se limiter à leur restauration et rénovation, mais nécessité également la revalorisation de leur patrimoine immatériel".

Evoquant le Festival des Villes anciennes à Chinguetti, le ministre par intérim de la Culture a estimé que l'institution de cette manifestation témoigne de l'importance qu'accorde la Mauritanie au patrimoine culturel architectural dans la préservation de la mémoire, soulignant que ces civilisations et legs "nous ont façonné en tant que pays maghrébins et africains et en tant que peuples profondément ancrés dans l'histoire des cultures humaines".

Dans ce cadre, M. Rabehi a salué la préservation par la ville antique de Chinguetti de son legs, qui lui a permis de demeurer "un phare et un lien sacré de par les œuvres de ses Oulémas à travers l'histoire".

Cette ville, qui a toujours été un haut lieu de rayonnement des zaouïas, qui ont laissé leur empreinte dans l'histoire de la région grâce à leurs apports à travers les siècles et l'établissement d'une relation interactive étroite avec les autres civilisations", a-t-il dit citant particulièrement Tlemcen, Adrar, Touat, Biskra, Bejaïa et Tihert en Algérie.

Le ministre a rappelé en outre que Chinguetti a été un lieu de rencontre avec les Oulémas d'Algérie, notamment le Cheikh Abdelkrim El Meghili, qui a eu un rôle prépondérant dans la diffusion de la science et du message de l'Islam en Afrique".

M. Rabehi a tenu à exprimer la considération que voue l'Algérie à la Mauritanie, pays frère pour "ses efforts visant à assurer la prospérité de ses enfants, consolider les liens entre les deux peuples afin de hisser la coopération bilatérale au service de la complémentarité escomptée dans divers domaines".

S'adressant au président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Ahmed Ghazouani, M. Rabehi s'est réjouit du choix de l'Algérie en tant qu'invité d'honneur du Festival des Villes anciennes de Chinguetti, félicitant le peuple mauritanien qui s'apprête à célébrer le 59e anniversaire de son indépendance.


APS

Allocution du Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, et Ministre par intérim de la Culture, Hassane Rabehi. à l'ouverture de la 9e édition du Festival des Villes anciennes de Chinguetti (Mauritanie)

 

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